Les premiers jours en Malaisie se passent sous la pluie. Au total, plus d'un demi-mètre de pluie nous est tombé dessus en moins de trois jours. Sous une pluie torrentielle, on se réfugie sous un kiosque de vendeur de bananes. Je joue au soccer sous la pluie avec les enfants pendant qu'Amélie discute avec les madames. Finalement, on se fait inviter à prendre le thé avec le patriarche (nous sommes en pays musulman ici).
J'ai l'air d'un géant dans ce pays.
La version malay de la cabane à sucre. On ne sait toujours pas à quoi sert la sève récoltée.
Lorsque la pluie s'arrête enfin, on commence à camper dans les plantations sur le bord du chemin. C'est pas facile de dormir la nuit parce que la température ne descend pas sous les 30 celsius et qu'il n'y a jamais de vent. On sue notre vie, même couché sur le dos à rien faire.
Notre hôte le plus régulier se nomme Sime Darby, une multinationale qui donne dans tout mais surtout dans la production d'huile de palm. Sime Darby possède environ le quart des terrains que nous voyons sur le bord de la route. La compagnie possède aussi des villages complets en plus d'avoir une main de fer sur l'économie de tout le pays. Un petit coup d'oeil sur Wikipedia-Sime Darby vous donnera vite une belle image de cette entreprise et de son poids en Malaisie. Étrangement, les Malays ne semblent absolument pas au courant. Je tente à plusieurs reprises de me renseigner sur cette compagnie mais personne sait vraiment qui ils sont et se qu'ils font. Cela dit, leurs plantations nous offrent de parfaits terrains de camping.
Bon, c'est sûr qu'il faut quand même se méfier un peu des serpents de plus de 10 lbs qui traînent sur le bord des routes (mon père ne va pas dormir ce soir).
Ne t'en fais pas papa, y'a aussi des petits singes sympathiques qui nous encouragent sur le bord de la route. J'imagine qu'ils se font en suite manger par le gros serpent.
Petit restaurant idyllique sur le bord de la mer
J'ai toujours pensé que ça ne se faisait pas de s'embrasser au soleil couchant. Ils sont quand même un peu intense avec leurs règles. Ça n'empêche pas les plus jeunes de vouloir prendre des photos avec Amélie comme si c'était une porn star avec ses épaules dénudées. Moi, pas la peine que je pose pour la photo, elle sera inévitablement zoomée sur Amélie et le gars: au mieux, j'aurai un bout d'oreille ou un bras dedans.
Melaka, une petite ville coloniale agréable qui peut très bien se visiter en une journée, puis réserver le soir pour boire du rhum avec plein de petites limettes dedans sur le toit d'un hotel.
Un autre toit d'hôtel, cette fois à Kuala Lumpur. C'est tout ce qu'on n'a pu trouver en débarquant à minuit en pleines célébrations du nouvel an chinois.
Les tours Petronas, pas mal réussi comme machin
Sur la route, il fait tellement chaud entre 2 et 5h de l'après midi qu'on refuse de rouler. Généralement, on se trouve un petit restaurant ou l'on sirote du "the terik" ou un "limau ais" en regardant un épisode pénible de "la petite Chinoise qui pleure et les arabes qui font la fête dans leurs belles bagnoles". Bien entendu, toutes les femmes du staff du restaurant suivent l'épisode avec nous en poussant des soupirs mélancoliques ou en essuyant une larme sur leur joue. (voir photo ci-dessous)
Enfin, nous sommes rendus à Pulau Pangkor, une petite île bien relax avec une plage pas trop bondée et des Germains et des Français pas assez bronzés. Amélie redécouvre que j'ai vraiment plus de poils que la majorité des blancs sur la planète. Merci Pangkor!
Après quatre jours de repos. On fait un petit sprint pour se rendre à Penang afin d'obtenir notre visa thailandais avant de se tirer au plus vite. Mine de rien, on doit être de retour en Chine d'ici le 20 avril et le temps file.
L'ile de Penang en vue, Amélie roule d'un coup de pédale décidé.
Le traversier pour Georgetown, Penang, un passage plaisant et obligé pour quiconque voyage en vélo.
On récolte le latex de ces arbres (hévéa)pour faire le caoutchouc.
RépondreSupprimerMarc F