itineraire mis-a-jour le 25/12/2011, 26 100 km parcourus

lundi 25 avril 2011

26/04/2011 Mengla à Dali

Les premiers cent kilomètres roulés dans le Yunnan sont avalés sur une autoroute flambant neuve supposément interdite aux vélos. Nous avons décidé de jouer les illégaux parce que la route est pratiquement déserte et que de nombreux tunnels nous évitent des ascensions pénibles.



Nous sommes ravis d'être de retour en Chine. Les gens sont gentils, on mange beaucoup mieux, les routes sont belles, la température plus clémente et les heures de clarté allongent. Cela nous pousse à reprendre un style de vie plus proche de celui adopté en Amerique. Nous campons tous les soirs, cuisinons et nous levons plus tard lorsqu'il fait chaud et que la rosée a disparu quitte à rouler jusqu'à la tombée de la nuit.


"Course de bateaux dragon, Menglun"


"Plantation de bananiers, Menglun"

Nous nous arrêtons brièvement à Jinghong, en plein "water-splashing festival". Les deux pieds dans le Lancang, les Dai (une minorité du Sud du Yunnan) et des milliers de touristes chinois regardent des courses de bateaux dragon. La ville est bondée et le coût des hôtels multiplié par six. On se barre. Sur la route, les festivités ne sont pas terminées et les habitants nous attendent sur le côté de la route, sceau d'eau a la main, prêts à nous arroser et ainsi nous donner de la chance et nous souhaiter une bonne moisson.


Les 500 km restants jusqu'à Dali se font en ascension presque constante. On suit des vallées profondes dont les flancs sont en terrasses pour y cultiver thé, riz ou blé.

Le thé



Le riz




Le blé



Les vallées






Tout comme au Laos, certains champs sont brûlés avant de commencer la prochaine récolte ce qui rend l'atmosphère parfois irrespirable et certains passages plutôt hasardeux comme en témoignent ces photos:


Ces paysages magnifiques nous font oublier nos quelques malheurs étant:
  • Je suis tombé à vélo dans une courbe et j'ai glissé sur l'asphalte pour quelques mètres. Heureusement, je m'en sors avec seulement une éraflure sur la cuisse et une grosse frayeur. La chaussée était mouillée et mes pneus ont simplement dérapés. Merci à mes sacs qui m'ont protégés dans ma chute.
  • Mon sac de couchage accroché au vélo d'Amélie est tombé sur la route sans qu'elle s'en apercoive et malgré deux heures de recherches intensives sur plus de 4 km le long de la route, on l'a jamais retrouvé. Ironiquement, cette perte coincide avec le début du temps froid et il faut bien se coller dans la tente pour ne pas avoir froid.
  • Nos deux matelas gonflables sont plutôt rendus des matelas dégonflables et on dort inconfortablement sur le plancher des vaches.
  • Le brûleur s'encrasse fréquemment et je dois passer des heures à le nettoyer (peut-être à cause de l'essence chinoise ou bien simplement un manque d'entretien au cours des derniers mois).
  • On a besoin de changer les roulements à billes de la roue avant d'Amélie.

 Vivement Dali Shi. Du magasinage s'impose.

12/04/2011 Crossing to China or when the equipment says "no"

It was supposed to be a fairly easy ride to the Chinese border. But for those two days, things did not worked out very well. First, we leave Oudomxai under a thunderstorm. Rain keeps falling, changing the dust road into a mud road. Our feet and legs are covered by grey mud and so are our bicycles.





Eventually, that mud got on the gears and chains, forcing us to stop and clean everything. Then we realize that we have no more lubricant. We finally choose to put some of our cooking vegetal oil on our chains. It does a fantastic job.

Later in the day, my front rack breaks but I have what it needs to be repaired. We finally end up camping on the top of a hill with a nice view of the surroundings.





In the middle of the night, we are waked up by a loud scratching noise. Outside the tent, I see hundreds of ants. In the morning, we discover that the floor of our tent has been literally eaten by termites during the night. It has now over a hundred of small holes in it. After this bad morning, we bike to the Chinese border until Amélie's right pedal decides to stop working. We are running out of solution and energy and desesperately ask a group of Thai cyclists if they can do anything to help us. After enthusiastically working on the pedal for a good half-an-hour, we leave them with the pedal in an arguably better condition. They have made a big hole on the side of it which is now sealed by a old chewing gum.



Going through the border is straight forward. On the other side, the road is in perfect conditions. On each side of the road, Chineses have built ugly luxurious hotels and fake building facades surrounded by colorful and flowered landscapes. It looks like a Disney theme park. They are obviously trying to convince us how China is beautiful and how it is nice to live there. What is true is that the Chinese people are still very friendly with us. It is good to be back in China, really.

"Here a farmer forcing us to take two of his heavy and delicious watermelons"

09/04/2011 Nong Kiaw to Oudomxay

In the morning, we leave Nong Kiaw all the five together. However, we are still weak from our food-poisoning adventure and cannot follow.


"Bicycles ready to go"


"Last sight of Nong Kiaw"

The road is in a bad state and we climb to the very top of the mountains where surprisingly, we discover a big town.



Not far from there, we find our group busy at setting their tent for the night.

Tim and Lauretta in the early morning, trying to dry their tent. From Amelie's opinion: "It is better to keep sleeping until it dries by itself: then just wake up and leave"

Children are everywhere on the road, observing us, encouraging us and running with us.


"This group of kids followed us over 2km, running in flip-flop, holding their pants with one hand and touching our bicycle with the other."


"Valley going down to Oudomxay"

mercredi 13 avril 2011

08/04/2011 - Back to China

Tomorrow,  we are going back to China for 2 to 4 months. As some of you might know, access to any Goggle related material is blocked overthere. Therefore, it might be quite difficult for us to post new blog entries, but we will try our best! Please do not leave yet...we recently decided just to continue around the GLOBE. After China, we will be heading west towards Europe passing through Central Asia and the Middle East.

07/04/2011 - Luang Prabang et le Nam Ou

Comme toutes les villes du Laos visitées jusqu'à maintenant, Luang Prabang est une ville plaisante. Les montagnes et rivières font littéralement partie de la ville et ajoutent à son charme. Malheureusement, nous sommes victimes d'un empoisonnement alimentaire ce qui nous empêche de profiter pleinement de l'endroit. Amé s'en sortira en deux jours de convalescence mais moi, j'en aurai besoin de cinq avec des gargouillements dans le ventre et un régime de riz et de bananes.


Entretemps, et toujours en compagnie de Lauretta, Emmanuel et Tim, nous nous embarquons sur un long boat pour remonter le Nam Ou jusqu'à Nong Kiaw.



"Entasser cinq vélos dans un long boat, une tâche ardue"


"Les moins chanceux n’ont pas de siège”


Le long du Nam Ou, paysages magnifiques, passages dangereux dans les rapides et pêcheurs au travail se succèdent au cours des huit heures que dure le voyage.



Soudain, le bateau râcle le fond. Nous sommes à la saison sèche et l'eau manque. Tout le monde doit sortir et pousser. Le conducteur, lui, a prévu le coup et conduit déjà en caleçon, prêt à sauter à l'eau en tout instant.






Il faut ensuite remplacer l’hélice endommagée (il nous en faudra trois pour arriver a Nong Kiaw). À chaque fois, les passagers lèvent l’arrière du bateau: le conducteur enlève sa chemise et tape du marteau puis on repart.



Au pied des rapides, des communautés de pêcheurs tirent des filets à l’aide de treuils



"Une génératrice "Lao-Style"


lundi 4 avril 2011

04/04/2011 Vientiane to Luang Prabang

Sous les conseils des deux cyclistes rencontrés a Vientiane, nous nous arrêtons chez Mr Elephant, un fermier qui habite un peu en retrait de la ville de Viang Veng. Sa femme nous apporte papayes, caramboles et haricots qui poussent tout autour de la maison. Elle nous cuisine également de délicieuses sauterelles grillées. De notre hamac, nous contemplons les montagnes et les rizières.

Mr Elephant, comme beaucoup de laosiens, est un passionné de combat de coqs qui ont lieu dans les champs chaque dimanche. Durant la période chaude de la journée, il passe plusieurs heures dans son hamac a feuilleter les pages de son magasine spécialisé sur les combats de coqs. 

Immense cave et lagoon bleu en bordure de la ville de Viang Veng.

En quittant Viang Veng, nous rencontrons un groupe de trois cyclistes, Tim et Emmanuel-website de Suède qui ont le projet de faire le tour de l'Himalaya en vélo et Lauretta-website, une canadienne qui a vécue longtemps en Alaska et qui voyage en vélo depuis maintenant deux ans. Il est vraiment très agréable de rouler avec eux et nous ferons tout le trajet jusqu'a Luang Prabang ensemble. 

La route entre Viang Veng et Luang Prabang est une succession de montées de 30 km et de descentes furieuses. Aux sommets des montagnes, on découvre des villages charmants.L'entreprise est toutefois exigeante, surtout qu'Amélie subit un empoissonnement alimentaire le premier soir. 





Le second soir, nous campons dans une cours d'école en sommet d'une montagne. Au matin, tout le village est autour de notre tente, examinant chacun de nos gestes.