itineraire mis-a-jour le 25/12/2011, 26 100 km parcourus

vendredi 29 octobre 2010

29/10/10 Seattle

Overall, we spent five days in Seattle, staying at Dung's place. I really enjoyed the city. It has something European with all those Chocolateries, Cafés and small bakeries. 

Seattle has also one of the only open market of the country, located in the downtown. Walking through the crowdy alleys of the Pike Market is a real pleasure although the place is packed with tourists.
Seattle has also interesting architectures to offer such has the Olympic Sculpture Park and the Experience Music Project by Gehry, that we both found to be "too much". We especially enjoyed walking inside the Public Library.

The city has an incredible cycle network, despite of the steep hills and bays that create obstacles all over it. Some of those hills represent real challenges, even for us with our unload bikes.
 The Seattle has a pretty tight biking community who organizes Critical Mass events, weekly rides and parties. Couple of years ago, Dung was really involved in that community, doing races and rides so he showed us a couple of things. One night, we did a ride in the city and he brought us to a nice secret spot on the waterfront. Thank you Dung for those moments. I hope you gonna come in Montreal one day so we can show you some nice spots too.

lundi 25 octobre 2010

21-25/10/10 Vancouver to Seattle

It is finally time to leave Vancouver. We have been here for almost two weeks.We feel that we have been on rush all this time, going to the Chinese embassy, purchasing airplane tickets, planning the rest of the trip, getting vaccins, etc. We feel that we are as tired as when we arrived. We are figuring out we would have to take it easy in the next few days, sleeping more than biking.Otherwise we're not going to make it.

Before leaving definitely Vancouver, we have to pass for the last time by the Chinese Embassy to  pick up our visa. Then, we take a bus to the Tsawwassen ferry terminal from where we gonna sail to Swartz Bay. It is quite an experience to load all our stuff in the bus. Hopefully, someone helped us, making the whole thing less painful.

We reach Victoria the next day and camp on a mountain in the middle of the city. The next afternoon, we get onboard of the Victoria Express, a small passenger ferry that do the connection to Port Angeles. The sea is very bad that day and the boat pretty small. We keep bouncing up and down at each wave. Outside, our bikes are taking a shower. Soon, many passengers are getting dizzy. A couple of them are invited by the crew to go outside and through their lunch on the deck. Since the sea condition does not get better, the crew distribute plastic bags to all passengers. I am so happy to be back on the water. I miss sailing a lot. I enjoy each wave. No one seems to share my enthousiasm. Amelie is not sick but has an headache because of all the vaccins we had before leaving Vancouver.

in Victoria's harbour


Port Angeles

The next of the trip to Seattle is pretty wet. However, we enjoy the Olympic Discovery Trail and the beautiful giant cedar forests along the way.


On the way to Seattle, we have to cross a bridge to Bainbridge Island. The wind on the bridge is terrible as described by my pretty face.

We finally arrive at dark by the Bainbridge Ferry and land directly downtown. Dung and Kelly, or couchsurfer hosts give us a great welcome.
distance: 160 km

jeudi 21 octobre 2010

Vancouver

C'est deux semaines à Vancouver nous on permit de bien de visiter la ville, mais aussi de consacrer du temps à la planification du reste du voyage. Parmi les événements notoires, il faut signaler notre combat pour obtenir le visa chinois. Nous avons dû faire la queue de bonne heure le matin à l'embassade à trois reprises et passer de nombreuses heures à décortiquer l'information sur internet.

Aussi, nous avons jonglé avec l'idée de prendre un bateau cargo pour l'Asie. Après une semaine de réflexion, nous avons décidé que c'est très cher pour nous.

Nous avons passé une semaine dans la famille de Geneviève, Tom, Julian, Jake et Ryan à West Vancouver. Leur aide nous a permi de bien se préparer pour le reste du voyage et de reprendre des forces. Merci à vous tous.

Julian et Jake

Nous avons ensuite été accueillis par Ashley, la copine d'un ami à Amélie et ses colocs. Elle nous a fait découvrir de très beaux endroits et restaurants dans la région. Nous avons aussi beaucoup apprécié discuter de l'Asie avec elle. Nous sentons vraiment que nous sommes déjà en route pour l'Orient. Merci beaucoup pour votre aide Ashley, Jessis, Shawn et Richard. Vous êtes les bienvenus à Montréal.

Ashley et nous au sommet de Deep Cove

mercredi 20 octobre 2010

Ce n'est pas fini - It's not the end

Yes, we made it. More than 6,800 km, four months, a hundred expressos, six flat tires, and two unknown diseases later, we are finally in Vancouver. The good news are that we are healthy, we want to bike more and we are in love more than ever.

THANK YOU

Thank you to our families and friends who supported us before and during this trip!

Thank you to all those people we met along the road who helped us and accepted to share a part of their life with us!  

Thank you to our sponsors who helped making this project realisable!

Thank to all of you who followed this blog, your comments are precious to us!

THAT'S NOT THE END.
THE ADVENTURE CONTINUES ON THE WEST COAST ON OUR WAY TO SAN FRANCISCO! 

WE'LL BE POSTING SOMETHING JUST ABOUT EVERY WEEK.

dimanche 10 octobre 2010

Enfin Vancouver!

Après un mois à pédaler et à marcher en montagne dans les Rocheuses, une semaine à cueillir des pommes dans l'Okanagan et une dernière semaine à escalader et à dégringoler les dernières montagnes qui séparent la vallée de l'Okanagan de l'océan, nous voici pratiquement arrivé à destination.. 6 800 km ont été parcourus depuis notre départ, 2 500 depuis notre dernier arrêt à Calgary.

On the way  to Vancouver, we have seen magnificent sceneries and met awesome people. We can't wait tell you the adventures of the last month. Just give us a couple of days to update the blog. We will be back soon.

Amélie et Xavier

vendredi 8 octobre 2010

08/10/10 Mission to West Vancouver

 On est nerveux à l'idée d'entrer à Vancouver. La route est géniale. Contrairement à la plupart des autres villes ou nous sommes passés, Vancouver possède un réseau cyclable qui se connecte réellement avec l'extérieur de la ville. Aussi, les indications sont claires sur la destination de chaque piste cyclable. On arrive sans encombre chez Genevièvre qui nous accueille d'eu air un peu dégoûté parce qu'on est noir et qu'on pu.


Toute la journée, Amélie et moi nous sommes dis qu'on avait pris la bonne décision de parcourir le Canada d'Est en Ouest. C'est extraordinaire de terminer cette partie du voyage dans une belle ville qui semble super intéressante côté cyclisme. Surtout, on fait nos derniers coups de pédale en contemplant la mer, première fois qu'on voit de l'eau salée depuis notre départ de montréal quatre mois plus tôt.




  Distance: 85 km

jeudi 7 octobre 2010

07/10/10 Hope to Mission

Ouais, on a pas trouvé le meilleur endroit ou dormir hier soir. On a planté la tente dans un boisé, dans une pente d'au moins 40%. Toute la nuit, on a glissé vers le bas pour finir par dormir écrasé dans le fond de la tente. Notre spot était également à 20 mètres d'une voie ferrée achalandée. On se réveillait en sursaut de temps en temps, convaincu que le train allait nous passer dessus d'un moment à l'autre.

La journée a commencé par une séance de réparation de la crevaison. Hier on avait plus de force alors on a juste trainé nos vélos à pied jusqu'au boisé le plus proche. La route entre Hope et Mission est pas mal du tout mais on est un peu trop amochés pour bien l'apprécier. À un certain moment, on a à affronter une côte de 10% pendant 5 km. J'ai du mettre pied à terre à la fin parce que j'arrivais plus à pousser sur les pédales. Amélie elle, avec une vitesse en plus sur son vélo, s'est tout tappé comme une reine. Ma blonde c'est pas une chochotte.

À Mission, c'est vraiment pas facile de se camper. Il y a une infestation de plants de mûres un peu partout. Ça a des picpics qui t'enlèvent le goût d'essayer de te frayer un chemin jusqu'au bois. On essaye de se sauver de la ville mais c'est super dangereux parce que l'autoroute est en construction et il n'y a plus d'accotement pour nous. Finalement, on se trouve un spot deux fois trop petit pour déployer la tente convenablement. On commence à trouver qu'on pu vraiment trop depuis quelques jours. Il est temps d'arriver à Vancouver. Distance: 90 km

mercredi 6 octobre 2010

06/10/10 Copper Mountain to Hope

Après la montée épique d'hier, nous pensions qu'aujourd'hui nous allions récolter le fruit de nos efforts et passer une journée confortable à descendre jusqu'à Hope. Pas exactement! On commence plutôt la journée par attaquer de nouveau quelques montées plutôt essouflantes. Puis, on monte des faux plats. Finalement, au col Allison, on se met à descendre ET QUELLE DESCENTE!

On avale les 64 km restant en deux heures. On roule à plus de 40 km/h pendant de longues périodes. Dans la première descente, j'atteins 65 km/h avant de me décider à appliquer les freins par peur de tout casser. Plus loin, à 58 km/h, on double un camion remorque par la voie de gauche. Cest vraiment euphorique comme moment. Le paysage est extraordinaire. On descent dans une vallée sombre et humide. Devant nous, à plusieurs reprises de gigantesques montagnes semblent bloquer la vallée. Miraculeusement, la route finie toujours par contourner les montagnes et par trouver une issue entre deux gros rochés avant de continuer sa descente vertigineuse. On arrive à Hope frigorifiés. On a presque pas pédalé depuis deux heures. À quelques mètres de l'épicerie, Amélie prend une crevaison sur la roue avant. C'est notre deuxième en deux jours.
Distance: 113 km

mardi 5 octobre 2010

05/10/10 Keremeos to Copper Mountain

We though that going from they Okanagan to Vancouver would be a piece of cake but we were definitely wrong. Today's road is not hilly as yesterday but the wind gives us no chance. From this day, I will remember the splendid scenery of the valley, but much more certainly, the annoying sound of the road signs creaking on their post. In this area, the winds are so strong that they decide to hang those signs on pulley instead of screwing them to reduce maintenance. After a pit stop in Princeton, we attach the climb of the E.C. Manning Park. That's definitely the most difficult bike ride I have ever done. For about 20 km, we climb sharp bended road, pushing with all our power on the pedals. The trucks beside us don't go much more faster. Some of them have to stop on the way to cool down. What would it be going down this hill in the middle of the winter! On top of the mountain, we do not have any energy to go further. We decide to find a spot in the wood and make a fire. If any of you drive that road one day, please have a though for us who once, did it on our bike. For sure, I won't do it twice. Distance: 80 km

lundi 4 octobre 2010

04/10/10 Summerland to Keremeos

In the morning, while wrapping the tent, we saw two mule deers. They ran across the hills like if it was all flat. I wish I could do the same on my bike.
We pass through Summerland and Penticton and climb the mountains between the Valley and Keremeos. This is much harder then biking in the Rockies.
In Keremeos, we meet Robi and Moni, two people from Switzerland who have been biking around the world for the last six years Velocos website. They give us many information on how is biking in Asia. It looks like a lot of fun. We are now convinced that we should go there. From South Korea, they took a freighter boat to the West Coast. We already discussed that idea couple of months earlier but for some reason, we just forgot about about it. Now, this idea is coming up again. Looks that we will have many things to sort out once we get to Vancouver... Distance: 69 km

dimanche 3 octobre 2010

03/10/10 Oyama to Summerland

After cleaning the trailer and packing everything on our bikes, we are back on the road. We stop at Kelowna to buy some food. I like the valley. The landscape looks so dry despite of all this water flowing a the center of the valley. The orchards along the lakes are incredibly green in contrast to the dusty hills surrounding them.

Anyway, it is good to be pedaling again. We decide to stop and pitch our tent on top of an hill, a couple of kilometer before Summerland. Distance: 80 km

samedi 2 octobre 2010

Apple picking in Oyama and Kelowna

Nous avons travaillé dans les vergers pendant sept jours. En tout, nous avons cueilli 57 binnes de pommes, ce qui représente plus de 70 000 pommes. Assez pour remplir de pommes deux fois mon ancien apart à Montréal. Le travail est plutôt exigeant. On se lève tôt (vers 6h15), on cueille toute la journée dans nos échelles et on revient courbaturés à notre camp de réfugiés vers 18h.

Pour vous donner une idée, on cueille des pommes que l'on met dans des grands sacs de tissu accrochés à notre torse. Chaque sac, une fois rempli, pèse environ 40 livres et contient environ 50 pommes. Il faut en moyenne 25 sacs pour remplir une binne, ce qui nous fait gagner 20$. En général, il faut quatre pommiers pour une binne. Au bout du compte, ça fait beaucoup de monte-descend dans l'échelle.

Dans les vergers, on travaille avec Yoan et Émilie de Grenoble et Romain et Philippe de Toulouse. Ça fait du bien de voir des Français. On parle beaucoup. Surtout, on passe des heures à chiâler sur la bouffe du BC et à fantasmer sur les fromages (autre que les cheddars), vins, bières, cassoulets, saucissons et pains que l'on rêve de manger de retour chacun chez soi.

On travaille également avec plusieurs Panjabi, des gens très travaillants. Le gars assis sur le tracteur est le doyen de la famille. C'est un sikh avec un grand turban et une barbe énorme. Il ne parle pas un mot d'anglais, est incapable de faire des signes cohérents pour se faire comprendre et surtout, est un chauffeur exécrable. Il écrase nos bouteilles d'eau, emporte nos binnes à moitié pleines et fonce dans les échelles et les arbres (ce qui nous rend un peu nerveux). Une fois, il a foncé tellement fort dans un arbre que toutes les pommes en sont tombés. Des mexicains qui cueillaient juste à côté se sont tournés vers nous en riant et nous on dit "Santa-Claus" en faisant une petite danse à la latino.

On a aussi rencontré deux québécois assez âgés qui cueilllaient dans l'Okanagan depuis plus de 25 ans. J'ai un peu de difficulté à comprendre comment on peut rester aussi longtemps. A la longue, on a trouvé qu'il manquait de défi dans ce travail. Il me semble qu'après 25 ans, ça doit devenir vraiment blasant.