Nous sommes ravis d'être de retour en Chine. Les gens sont gentils, on mange beaucoup mieux, les routes sont belles, la température plus clémente et les heures de clarté allongent. Cela nous pousse à reprendre un style de vie plus proche de celui adopté en Amerique. Nous campons tous les soirs, cuisinons et nous levons plus tard lorsqu'il fait chaud et que la rosée a disparu quitte à rouler jusqu'à la tombée de la nuit.
"Course de bateaux dragon, Menglun"
"Plantation de bananiers, Menglun"
Nous nous arrêtons brièvement à Jinghong, en plein "water-splashing festival". Les deux pieds dans le Lancang, les Dai (une minorité du Sud du Yunnan) et des milliers de touristes chinois regardent des courses de bateaux dragon. La ville est bondée et le coût des hôtels multiplié par six. On se barre. Sur la route, les festivités ne sont pas terminées et les habitants nous attendent sur le côté de la route, sceau d'eau a la main, prêts à nous arroser et ainsi nous donner de la chance et nous souhaiter une bonne moisson.
Les 500 km restants jusqu'à Dali se font en ascension presque constante. On suit des vallées profondes dont les flancs sont en terrasses pour y cultiver thé, riz ou blé.
Le thé
Le riz
Le blé
Les vallées
Tout comme au Laos, certains champs sont brûlés avant de commencer la prochaine récolte ce qui rend l'atmosphère parfois irrespirable et certains passages plutôt hasardeux comme en témoignent ces photos:
Ces paysages magnifiques nous font oublier nos quelques malheurs étant:
- Je suis tombé à vélo dans une courbe et j'ai glissé sur l'asphalte pour quelques mètres. Heureusement, je m'en sors avec seulement une éraflure sur la cuisse et une grosse frayeur. La chaussée était mouillée et mes pneus ont simplement dérapés. Merci à mes sacs qui m'ont protégés dans ma chute.
- Mon sac de couchage accroché au vélo d'Amélie est tombé sur la route sans qu'elle s'en apercoive et malgré deux heures de recherches intensives sur plus de 4 km le long de la route, on l'a jamais retrouvé. Ironiquement, cette perte coincide avec le début du temps froid et il faut bien se coller dans la tente pour ne pas avoir froid.
- Nos deux matelas gonflables sont plutôt rendus des matelas dégonflables et on dort inconfortablement sur le plancher des vaches.
- Le brûleur s'encrasse fréquemment et je dois passer des heures à le nettoyer (peut-être à cause de l'essence chinoise ou bien simplement un manque d'entretien au cours des derniers mois).
- On a besoin de changer les roulements à billes de la roue avant d'Amélie.
Vivement Dali Shi. Du magasinage s'impose.
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