itineraire mis-a-jour le 25/12/2011, 26 100 km parcourus

lundi 15 novembre 2010

07-15/11/10 Oregon Coast

La journée de notre départ de Portland marque le ton pour le reste de notre voyage le long de la côte de l'Oregon. Il pleut. Le premier soir, on s'arrête, trempés, à Carlton. On trouve refuge sous un gazebo dans le parc municipal. C'est le déluge. Au beau milieu de la nuit, on se fait réveiller par quelqu'un qui secoue notre tente toute illuminée. "Police! Get out of the tent." Et moi de répondre "Oups!". Finalement le policier est bien gentil. Dès le début il nous annonce qu'il ne va pas nous chasser vu la pluie. En effet, il pleut tellement dehors qu'on a de la difficulté à voir sa voiture bien quelle ne soit qu'à quelques mètres. Après avoir montré nos passeports, on raconte notre voyage au policier et il est tellement enthousiaste qu'il nous pose plein de questions. Après dix minutes d'interrogatoire, il commence à se rendre compte qu'il est une heure du matin et qu'on a peut-être juste le goût d'aller se coucher en paix au lieu de raconter tout notre voyage. Good night!
This morning, another police officer came just to hear our story and I guess to make sure we are leaving and not planning to squat the place forever. It takes some time to leave since I got one more flat on my back wheel. It is really time to change that tire. Surprisingly(I had no hope) the sky has cleared this morning and it looks like a nice day to bike. We follow the Three Capes via Nestucca River bike trail that brings us into the mountains all the way to Beaver. That was an awesome ride. If you pass by this area you should do that route, although you're in a car. Finally, the weather is not that nice. We got showers followed by shining sun, followed by showers, shining sun, showers...You understand to process! We developed a new strategy to stay dry. We cover our feet and our hands with plastic bags. Yeah, it is very wet down here.

The next day, we got the same kind of weather but this time we are on the Coast so we can see the rain coming. Our shoes, socks, gloves, rain coats and tent are constantly wet. Although the coast is beautiful, it is not easy to appreciate it. We are now following the Oregon Coast Bike Route. Bike touring in Oregon is very convenient since the state is offering those hikers/bikers almost-free camping spots in most of the state and national parks. That gives us access to warm showers which are not luxury in these wet and cold conditions. 

Near Neskowin

For our first night on the coast, we find a hikers/bikers camping in Lincoln City. There, we meet a strange couple of homeless people. The guy is 24 years old and his wife is 30 years older. They asked for food a the McDonald and they gave them something like 15 burgers. We eat with them. During the night, a raccoon is making trouble around our bikes, litteraly carefully unrapping one of my back panier  to reach a raisin bread. After many attempt to scare it, I finally put all our food in the garbage bin. Later, we heard the raccoon expressing its frustration. It sounds something like "grrrshhhsss!"  
Xavier :1 Raccoon: 0

The next morning, the weather is worst (how can it be worst). It is continuously pouring rain. We cross the two homeless on the sidewalk. Today, the woman is not as quiet as yesterday. She doesn't stop yelling "I wanna die, I wanna die". 

There is no point to stay in Lincoln City so we start biking. The coast is gorgeous but we took no pictures. it is raining too much to use the camera. The next picture we take is in a motel in Newport. All our stuff is wet and our moral is down. ( I'm not acting on that picture). 

In the morning, the sky is finally clear and the sun is warming the air. Leaving Newport, we stop at the Rogue Brewery and shear tasters. Then, we stop at the beach to cook the lunch. This is were our nicest day since we are biking on the coast turns into a nightmare.

Forêt avant le cauchemar
Plage avant le cauchemar
Nos faces de zombie avant le cauchemar

On essaye de cuire le repas sur la plage mais mon brûleur ne fonctionne plus. En essayant de le réparer, je perd le jet dans le sable. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Amélie pose nos quatres poitrines de poulet sur une table à picnic et essaye de m'aider à trouver le bidule sans succès. On retourne à la table. La moitié du poulet a disparue. Deux minutes plus tard alors qu'on a le dos tourné, l'autre moitié disparait. C'est vraiment pas drôle. On a plus de brûleur, plus de dîner et c'est la plus belle journée jusqu'à maintenant et il est 15h et on a roulé 3 km. Je suis en détresse. J'aimerais pleurer mais j'y arrive pas. Je suis à bout! À bout! À BOUTE!

Bon finalement, on reprend contrôle de nos émotions et on se tire de cet endroit maudit (mais c'est quand même super beau). On roule un peu et puis on se campe dans un camping fermé sur le bord de la plage. On passe la soirée à manger du froid en compagnie de Mike, un cycliste Sud-Africain qui comme nous, essaye de fuir le froid et la pluie. Vivement la Californie.

Bon une autre journée qui semble belle. Peut-être que Dieu nous haït pas finalement?

Ça se gâte, Amélie perd notre bâche bleue et je me tape un 5 km en arrière pour la récupérer. La météo aussi se gâte.

Lions de mer en troupeau
Lions de mer en troupeau dormeur. Bande de paresseux!
Deux zombies quand même heureux parce qu'ils rencontrent des gens sympathiques qui leur remontent le moral parfois.

Les prochains jours entre Florence et Brookings sont une succession d'averses, de brouillard, de p'tits rayons de soleil, de repas froids et de douches chaudes, mais aussi de paysages spectaculaires qui nous font oublier tous nos problèmes.








Juste avant de passer en Californie, je dois changer mon pneu arrière, fidèle compagnon pour 8000 km mais qui est atrocement mutilé. J'ai trois immenses bosses dans mon pneu et à certains endroits, je suis tout simplement sur la chambre à air. J'ai dû mettre du dock tape sur toute la paroi interne et autour du pneu et de la jante pour me rendre au bike shop le plus proche. Mon pneu avant aussi est en piteux état. J'abuse du dock tape sur celui-ci aussi mais je fais le pari qu'il va me rendre à San Francisco.
On passe en Californie à la tombée du jour. Pas de nuages et il fait chaud. Le cauchemar serait-il finit?
Distance: 530 km

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