Lorsqu'on se réveille, c'est la poisse. Il fait très froid, il pleut et il y a un grand vent de l'Ouest. Tout pour rester coucher. Moi je suis motivé et enthousiaste à l'idée de rouler à nouveau avec Alain. Je sors de la tente et écris un mot à Alain sur l'accotement avec une flèche pointant dans notre direction pour éviter qu'il nous manque. Amélie est vraiment pas au point où elle veut se lever alors que moi je gigue déjà. Lorsqu'Alain arrive, on n'est pas prêt. Il fait tellement froid qu'on décide d'essayer de se croiser à Swift Current afin qu'il n'est pas à nous attendre au froid sous la pluie pendant qu'on remballe tout. Il fait tellement mauvais dehors que c'est décourageant. on descend une immense colline mais il vente tellement fort que je dois pédaler de toute mes forces en descendant pour ne pas arrêter. Je sais, ça fait beaucoup de "tellement" pour un paragraphe. Pardon M. Vachon. Encore une fois, on est en panne de bouffe. On mange du beurre de peanut à la cuillère... Ah! Les joies du voyage!
On arrive à Swift Current dans un vent glacé d'orage. Les cowboys marchent une main sur leur chapeau pour éviter qu'il s'envole. Pendant qu'Amélie fait l'épicerie, je rencontre une dame qui m'indique ou je peux trouver un bike shop pour mon pneu. À oui, j'ai presque oublié d'en parler. Mon pneu que j'ai pas réussi à remplacer à Régina est vraiment en piteux état. Je m'attend à le voir exploser d'une minute à l'autre. Puisqu'il est presque 17h, je sprinte à travers la ville pour arriver au magasin avant qu'il ne ferme. Évidemment, ils n'ont pas de pneu de cyclotourisme mais qu'à cela ne tienne, je m'achète un pneu cheap quitte à le changer rendu à Calgary.
Lorsque je sors du magasin, Amélie ne m'a pas rejoint. J'engoisse un peu en rebroussant chemin et retrouve finalement Amélie à l'épicerie, assise bien pénard à lire le journal. Je regarde sous son banc et découvre une grande tablette de chocolat et un sac de chip non ouvert que quelqu'un a oublié là. On trouve de la bouffe gratis maintenant. Ça compense pour la météo de merde qu'on endure depuis ce matin. Comme on a extrêmement faim, on cuisine directement sous le porche de l'épicerie. Je me mange un hot dog européen d'au moins un pied de long. Laissez-moi pu mourir de faim SVP.
Distance: 50 km
lundi 23 août 2010
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