Journée plate numéro deux. Après avoir envoyé quelques courriels à partir de la bibliothèque de Brooks, on se met en route. Y'a vraiment pas grand chose à part des faucons pélerins. Pas de village, pas de station d'essence, pas de resto. C'est à peine si on voit quelques boeufs. On recommence notre bonne habitude de s'engoisser en ce demandant si avec le bruit qu'il fait, mon vélo va tenir jusqu'à Calgary. Les paris sont ouverts. J'ai l'impression que je mouds du poivre avec mes pédales.
Lorsque le soleil se couche, on commence à geler. On pédale avec tout ce qu'on a sur le dos. On trouve refuge entre deux rangées d'arbustes dans une pépinière, bien à l'abri des vents. Il y a simplement un petit hic, le territoire est complètement envahi par des mauvais herbes avec des graquias. Dès que je sors ma main de la tente je me fais piquer. Cette nuit, on dort avec combines, pyjama, polar et sleeping bag zippé jusqu'au menton. Tant pis pour le romantisme. Distance: 92 km
samedi 28 août 2010
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